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©horus 23

26 mars 2018

Insecticide. Partage de l’au-delà. © fw

Insecticide

Insecticide. Partage de l’au-delà.

© fw

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25 mars 2018

Du verbe Soit le verbe «je m’embarque»

Du verbe

Soit le verbe «je m’embarque»
Particulièrement irrégulier :

J’embarque
Tu bateau
Il navigue
Nous coulons
Vous nagez
Îles désertes.

Ne pas confondre «îles désertes»
Avec « ils déserts » du verbe «je chameau»
Ni avec «ils désertent» du verbe «je m’engage».

 

Raymond Queneau

23 mars 2018

Je et tu Se lient En vous Mon île Aime Tes ailes

Je et tu
Se lient
En vous
Mon île
Aime
Tes ailes
Et vous irez

Où le vent
Nous mène

© Julien Hoquet

22 mars 2018

23 février 2018

Prélude.

Il est temps d'ouvrir les fenêtres. Le temps d'ouvrir le ban, d'ouvrir les bras.

Ouvrir les yeux.

22 mars 2018

Il est temps d'ouvrir les fenêtres J'ouvre ma

Il est temps d'ouvrir les fenêtres

J'ouvre ma fenêtre
Et le vent délicatement
Embrasse mes mains
Et les métamorphose
En plumes célestes

L’inouï m'engouffre
Ce monde est fantastique
Je regarde autour
Ce long glaçon
C'est la dent méchante
Qui revient d'hiver
Il se dégorge de son eau 
C'est le sang du printemps 
Et dans le ciel de mon rêve
Des oiseaux virevoltent
Un carouge sanguinaire
Pousse ses cris de guerre
Qui ne font peur à personne
Cherchant un boulin
Il va faire son nid
Loin des ennemies

Les corneilles d'Amérique
Se chamailleront encore
Avec les goélands à bec cerclé
Pour arracher au dépotoir
Quelques carcasses de souris noires
Moi je trépigne, mes doigts frétillent 
Mon cœur m'a dessiné
Des ailes qui stridulent

Au bord du vertige
Enluné d'imaginaire
Je me languis et je guette
Je me vois, grand héron
Monté sur ses longues pattes
Arpentant le marais grenouillant
Épiant sa proie heureuse
La piquant de son bec
Il se l'envoie derrière la cravate qu'il n'a pas
Et déployant ses ailes démesurées
Déchirant les nuages en papier
Nous nous envolons par la fenêtre

© Julien Hoquet

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21 mars 2018

Lames de glace Fracas du noir On entend les

Lames de glace
Fracas du noir
On entend les éclats
De la horde qui passe
Des rêves blancs aveuglants 
Du printemps qui trépasse
Feuille esseulée à peine née
Déjà tombée toute automnée
Réveille-toi!

© Maria Ardouin

20 mars 2018

Comme à chaque fois, la lumière transpercera

Comme à chaque fois, la lumière transpercera l'opacité de l'hiver.
Les matins de glace piègeront la lumière dans leurs cristaux irisés et craqueront dans un dernier reflet, emportant nos doutes dans le courant du dégel.

© Ariane Adam

20 mars 2018

Réflexion du jour : mars en glace, printemps en

 

Le printemps de glace

Réflexion du jour : mars en glace, printemps en verre.

© fw

18 mars 2018

La neige tombait comme aujourd’huiLes wagons dans

La neige tombait comme aujourd’hui
Les wagons dans un bruit de ferrailles
Résonnaient dans ses entrailles
La nuit tombait comme aujourd’hui
Comme toujours les chiens couraient après leur queue
Les chats comme toujours se cherchaient une chaumière
Les papillons faisaient des nœuds comme toujours
Les chenilles jouaient de l’accordéon comme toujours
Mais comme jamais son cœur se serrait d’émotion 
Le ciel cachait mal sa honte et le train persiflait au loin 
La fumée qui sortait des bâtiments puaient la chair humaine
La neige tombait comme aujourd’hui
La vie avait l'air ordinaire comme aujourd'hui
Tu étais habillée pareils aux autres
Sionistes, yiddish et même roms
Pieds nus comme le Christ
Semblables à tous ces supposés riches
Mais toi, que savais-tu de la nuit? 
Tu croyais encore en paradis 
Le talmud, la main de ta mère, la voix de ton père
Les dessins naïfs à la Maison Rouge
Tu ne savais pas
Que les miracles n’existent pas
T'es entrée dans la salle des derniers espoirs
La main de ta mère tremblait

Les papillons dessinaient des nœuds
Comme aujourd'hui
Les chenilles jouaient de l’accordéon
Comme aujourd'hui
Et le train repartait vide à chaque fois

La neige tombait comme aujourd’hui
Mais l'Histoire parfois laisse des silences
Que les cœurs ne peuvent cautériser 
Que sur des aquarelles pleureuses
Ou des toiles hurlantes à donner la chair de poule
Et même avec le temps ordinaire qui batifole 
Dans l’arrière boutique des consciences
On se chagrine à regarder tomber la neige
Mais parfois ce sont des pierres
Qui devraient nous tomber dessus...

© Julien Hoquet

18 mars 2018

 

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