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©horus 23
4 octobre 2019

(Sur Paysage d'automne) Des bulles d'automne Qui

(Sur Paysage d'automne)

Des bulles d'automne
Qui grobouillonnent
Et castagnettent
Dans la glaise d'été
Dans le bleu nuit inquiet
De la recréation
Malmenée, bousculée
De questions qui bourdonnent.
Où va ma planète ?

© Maria Ardouin

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24 septembre 2019

Voici l'automne, saison des pommes! Mais comme

Voici l'automne, saison des pommes! Mais comme dit le proverbe: les vieux pommiers ne font pas de vieilles pommes.

© Maria Ardouin

20 juin 2019

(Sur Vibrato) Ça mijote Ça marmite Une bonne

(Sur Vibrato)

Ça mijote
Ça marmite
Une bonne cuite
Avec les potes!
Pour fêter quoi
La Terre?
La vie qui vibre en toi
Malgré tous nos ravages.

© Maria Ardouin

11 juin 2019

(Sur Epilogue) Dans les plis de nos mémoires La

(Sur Epilogue)

Dans les plis de nos mémoires
La fête brille encore
De reflets blancs
Toujours présents
Que le passé engloutira
Dans ses grands réservoirs
Où nous pourrons puiser
L'eau de nos poésies
La vie qui vient vibrer
Et tient la mort en joue.

© maria Ardouin

28 mai 2019

(Sur Festivités) La trompette de Chet Qui danse

(Sur Festivités)

La trompette de Chet
Qui danse danse
Les remous de la fête
Qui nous balancent
Je tourbillonne 
Et je pétille
Dans le saut des couleurs.

© Maria Ardouin

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9 mai 2019

(Sur Voyage en train) Le troupeau des nuages

(Sur Voyage en train)

Le troupeau des nuages
Contemple passer les trains
Dans le bleu des voyages
Et le vert de demain
Je songe à chaque instant présent
Inscrit dans ce lent mouvement
Qui déjà me métamorphose ...

© Maria Ardouin

27 avril 2019

Le grand voyageur immobile Contemple les gens du

Le grand voyageur immobile
Contemple les gens du voyage
Dans sa tête il leur crée des îles
Eux s'ancrent dans les paysages
Tous voient leurs pensées qui défilent
Leurs aventures dans les nuages
Leurs pas ne tiennent qu'à un fil
Et moi j'ai leurs ciels en partage
Leurs sensations au bord des cils
Je file
          je nage 
                      j'effile
                               mes plages.

© Maria Ardouin

2 avril 2019

(Sur Il y avait un jardin) Cheveux blonds au vent

(Sur Il y avait un jardin)

Cheveux blonds au vent
Piquetés de sang
La terre nous décoiffe
Par sa beauté fragile
Ne nous restera-t-il bientôt
Que l'éternité des coquelicots
De Monet pour en garder la trace?

© Maria Ardouin

26 mars 2019

PISTOU - Organise-toi un peu, au lieu de sentir

 PISTOU

   - Organise-toi un peu, au lieu de sentir ton savon ! s’écria Guillemette au bord de l’exaspération. Au bord de la piscine aussi, dont le haut-parleur venait d’annoncer la fermeture de midi. Mais rien ne semblait pouvoir arracher son petit frère au ravissement dans lequel son nez était plongé depuis quelques minutes.

   Bastien devait encore se rhabiller tout seul dans le vestiaire des garçons, ce que ses cinq ans le rendaient en principe capable de faire, mais Guillemette savait qu’elle aurait sans doute à patienter un bon quart d’heure devant la caissière agacée, avant de le voir sortir débraillé, incapable de se rappeler où il avait oublié sa serviette.

   Quand il finit effectivement par sortir, il avait toujours son savon à la main et la suivit comme un automate. La côte qui montait au village était bien longue, ils firent halte sur un vieux banc, très apprécié des promeneurs habituels.

   - Fais-moi sentir aussi, dit Guillemette, au moins je saurai pourquoi tu traînes !

La douceur du petit galet mauve nichée au creux de sa main, elle ferma les yeux et dilata ses narines.

   Une petite forme légère commença à se préciser dans sa tête. Des fraises ! Délicieuses et bien cachées sous leurs feuilles, qui récompensaient si bien les papilles quand on les avait dénichées.

   Tout près, des senteurs de basilic venaient délicatement compléter la dégustation.

Un petit tour vers la droite et Guillemette aperçut une bêche, aussi grande qu’elle, plantée au milieu d’une touffe de fine dentelle d’un vert très cru... des fanes de carottes !

   Un peu plus loin, une rangée de choux, gros comme la tête de Bastien, avec leurs feuilles sombres, frisées, comme plastifiées.

   Et là, juste à leur gauche, presqu’écrasé par une courge bien dodue, un petit bouquet de pensées violettes, au parfum doux et timide.

   Impossible de s’y tromper, Guillemette était dans le potager de Grand-mère, où elle aimait tant jouer, s’allonger, ramper, toucher, sentir, rêver, à l’heure de la sieste où les adultes assoupis ne faisaient plus attention à elle. Elle savourait ainsi les quelques jours qu’elle passait chez Grand-mère avec son frère, chaque fin d’été, avant l’inconnu de la rentrée, où il faudrait sauter à pieds joints.

   - Est-ce que toi aussi tu adores la couleur des aubergines ? l’interrompit Bastien d’une petite voix sucrée, pleine d’espoir.

   - Oui, je l’adore, c’est comme le vernis à ongles de Maman...

Les deux enfants se turent, plongés dans le beau jardin où ils s’étaient retrouvés en pensée, comme pour un rendez-vous secret que le petit savon leur aurait donné sans crier gare.

   Puis, main dans la main, ils reprirent leur route. L’herbe des bords était désormais peuplée de tuteurs envahis par les haricots, les tomates, accompagnés de pruniers, de rhubarbe, de groseilliers. Le village était encore loin, mais les deux petits papillons avaient tout le temps de virevolter sur la joie de cette trace magique.

 

© Maria Ardouin

22 mars 2019

(Sur Les temps d’étang #3) La nature hésite

(Sur Les temps d’étang #3)

La nature hésite encore
Entre couleur et noir et blanc
L'étang, lui, a choisi ses tons
Un bleu intense et chatoyant
Pour soutenir la profondeur
Du vert des sapins bien serrés
Les autres arbres du décor
N'ont pas fini de sommeiller
Je les attends, c'est bientôt l'heure
D'enluminer le paysage.

© Maria Ardouin

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