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©horus 23
28 septembre 2018

CONTEXTE : École primaire et DÉCOR : à la

CONTEXTE : École primaire et DÉCOR : à la Doisneau

ACTION :

- Pipo ? Pipo !!
- Ouais, M'dame...
- Tu as encore la tête ailleurs, comme d'habitude !
- Non, M'dame, elle est là...
- Ne te moque pas de moi et va voir ailleurs si j'y suis !
- Mais M'dame, vous êtes...ZOOM sur un Pipo perplexe qui n'a pas le temps de finir sa phrase
Dehors !!

©
C.P.

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26 septembre 2018

Ailleurs c'est ce pan de ciel qui s'encadre entre

Ailleurs c'est ce pan de ciel qui s'encadre entre les barreaux,
C'est le poème écrit dans la tête gommant les images banales qui défilent sur l'écran.
Ailleurs c'est le chant de la rue qui s'invite dans le silence de la recluse,
C'est le bruissement des feuilles qui appelle l'enfant puni.
C'est la douceur de l'air qui entre par la fenêtre d'une classe,
C'est ce regard en suspens qui fait dire : " Elle est ailleurs ".
Ailleurs c'est le rêve d'évasion, un espoir de meilleur, l'échappée belle de l'âme.

© Ariane Adam

26 septembre 2018

Un jour Toutes les feuilles Se noirciront Et ce

Un jour
Toutes les feuilles
Se noirciront
Et ce ne sera pas
Ailleurs
Ce sera dans nos forêts
Une nuit
Les étoiles
Tomberont du ciel
Et nous voudrons tous
Être ailleurs 
© Julien Hoquet
26 septembre 2018

Ailleurs, les arbres jaunissent et les feuilles

L'automne d'ailleurs

Ailleurs, les arbres jaunissent et les feuilles tombent aussi. Mais c’est ailleurs.

© fw

23 septembre 2018

Vêtue À l'indienne Elle ne sait où aller Elle

Vêtue
À l'indienne
Elle ne sait où aller
Elle fume de l'herbe
Elle est de nulle part
D'ailleurs
Elle est déjà ailleurs
Aux couleurs
De l'automne
Aux parfums
De l'hiver
Aux souvenirs
De l'été 
Je l'ai aimée
Elle me manque

© Julien Hoquet

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22 septembre 2018

23 août 2018

Couleurs.

On les hisse et on les marie. Elles passent ou explosent. Franches, chaudes, locales, vives, primaires. Peu importe. 

Pour un macrocosme polychrome.

21 septembre 2018

Il rêvait de peindre La fluidité du mistral La

Il rêvait de peindre 
La fluidité du mistral 
La touffeur du soleil 
Et surtout la montagne ardente 
La montagne insolente 
Qui se dérobait 
Sous la lumière et le vent 

Alors il peignait 
Des paniers de pommes 
Rondes comme des culs 
Des corps de femme 
Roses comme l'aurore 
Et des rochers moisis 
Comme des quignons de pain 
Une bouteille verte 
Un saucisson à l'ail 
Et les pots de peintures 
Attendaient la lumière 
La lumière vive 
Un chapeau, une pipe 
Et le rayon qui traversera le cristal 
S'amusera à renverser l’œil 
Agitera son pinceau 
Mais les couleurs picrates 
Attiseront sa colère 
Et son regard sombre 

Au nord gronde l'orage 
C'est Paris qui l'appelle 
Et le voilà esclave 
Des ciels taciturnes 
Mais son génie l'écrase 
Il crève de faim 
Il dessine des fruits 
Il est amoureux 
Il dessine des fleurs 
Il baise les blanchisseuses 
Il caresse les seins de la fleuriste 
Il sera refusé au Salon des Refusés 

L'abricotier et l'oranger 
Portent leurs parfums 
Jaune et rouge 
Au pied du gaillard 
C'est la Provence qui le rappelle 
Sous les feuilles pourpres 
De l'Arbre de Judée 
Il se la couille douce 
Obsédé sempiternellement 
Par cette montagne fabuleuse et monstrueuse 
Il va la peindre une centaine de fois 
Pour l'endimancher toute la semaine 
Du feu de la vérité et de la splendeur mistralienne 

 

© Julien Hoquet

21 septembre 2018

Regarde par la fenêtre Vincent Les champs de blé

Regarde par la fenêtre Vincent 
Les champs de blé tourmentés 
Par les vents transgéniques 
Regarde les tournesols 
Qui ne sentent plus que le pétrole 
Et les iris cybernétiques 
Qui ne sentent plus rien 
  
Regarde ces bottines Vincent 
Lacées de misère et d’oppression 
Made in anywhere 
Et cette chaise Vincent 
Clonée un million de fois 
Interchangeable à l’infini 
Made in nowhere 
Et sur laquelle à l’infini 
On ne fait plus que s’asseoir 
Pour regarder la Télé-Singe 
Avec les buveurs de Coca-Cola 

Imagine Vincent imagine 
Vieux pou, tête de roux 
Ne cherche plus les étoiles 
Dans ce ciel de charbon 
C’est une volée de corbeaux 
Qui obnubile ton cerveau 
Ferme tes yeux verts Vincent 
Ouvre la fenêtre de ta chambre 
Tourne tes yeux vers l’autre versant 
Les cathédrales sidérales 
La douce clarté du cristal 

Prends ton chapeau de paille 
Vieille canaille 
Ton chevalet et tes pinceaux 
Et va remettre de la lumière 
Aux moulins de Hollande 
Et aux parfums de Provence… 

© Julien Hoquet

21 septembre 2018

 

19 septembre 2018

Polychromie : drôle et rapide. Comme un allegro.

P1040926

Polychromie : drôle et rapide. Comme un allegro.

© fw

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