Ils appelaient ça la vie
Et de fête foraine en fête foraine
Ils déménageaient leurs monstres
Leurs clowns, leurs acrobates et leurs fauves
Et de fête foraine en fête foraine
Ils balançaient leur spleen
Aux yeux des enfants
Et ils appelaient ça la vie
© Julien Hoquet
Ciel.
De lit ou de traîne. Etoilé. Bleu, gris, noir ou rouge. Pur ou menaçant.
En tomber ou y monter mais s’arrêter au septième.
(Sur Météo)
Un ciel visqueux
Tout savonneux
Mais toujours bleu!
Soleil pluvieux
Et silencieux
Mais précieux!
Les gens chez eux
Même anxieux
Font de leur mieux...
© Maria Ardouin
Un grand ciel pour rêver
Pour que les mots s'envolent comme une aquarelle de Folon
Sans barrière, sans contrainte et sans crainte
Pour atteindre un ami, un frère
Ou un lointain inconnu qui ne le sera plus
Quand il lira les mots lancés à plein coeur
Poésie sans frontière, sans interdit pour rester unis
Poésie consolante, guérisseuse des âmes
Poètes, on vous attend.
© Ariane Adam
Météo
Bulletin du jour: ciel menaçant qui ne devrait toutefois pas masquer le soleil. Pas de gel en vue.
© fw
Beaucoup de ciel
Beaucoup de ciel
ça suffira
je t’assure
pour l’instant
Beaucoup de ciel
pour reprendre
son souffle
un instant
Beaucoup de ciel
pour revenir
à la beauté sereine
dans le temps
Beaucoup de ciel
S’il est bleu
sans nuages
tant mieux
Mais
beaucoup de ciel beaucoup de ciel beaucoup de ciel.
Jérôme Leroy, "Nager vers la Norvège", La Table Ronde
Jérôme Leroy, poète et romancier, est l’invité du 8ème Festival Pliant qui aura lieu du 22 au 24 mai.
(Sur Ciel !)
Je me la joue funambule.
Le temps d'une vague, je ris de mes pieds lestés de nuages qui s'effilochent.
Mais la mer se retire emportant mon vertige et mes illusions d'écume.
Je lève la tête pour saluer le ciel.
© Ariane Adam
(Sur Ciel !)
A l'horizontale
Dans la nuit giboulée
Je contemple à la verticale
Un ciel meringué
Plein d'écume à s'y noyer
Va-t-il tomber?
Va-t-il s'ouvrir
Vers l'avenir?
Je dors ou le monde me bouscule?
© Maria Ardouin
Ciel !
Si le ciel nous tombe sur la tête, faut-il s’en laver les mains ?
© fw
Au 23 de la rue ©horus, vivait une ouvreuse de fenêtres.
Chaque matin, à l'heure où le ciel s'éclaire, on la voyait ouvrir une fenêtre et puis l'autre. Normal, c'était son métier. Oui parfaitement ça existe, elle l'a inventé.
Tous les soirs, quand le ciel prend son teint de nuit, le poète sortait, accrochait ses étoiles et peignait la lune en bleu.
Jamais ils ne se rencontraient, forcément question de timing.
Mais un jour, elle a ouvert la fenêtre de la grande "toile", celle du "sky" avec des "clouds" et des @ qui scintillent.
Et elle a vu la lune bleue et le poète qui la saluait.
Comme quoi tout peut arriver!
Si vous n'avez jamais vu de lune bleue, si vous ne croyez pas aux ouvreuses de fenêtres, fermez les yeux, vous verrez, ça viendra!
© Ariane Adam
