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©horus 23

22 avril 2020

23 mars 2020

Vie.

Privée, sociale ou confinée. La donner, la devoir, la faire ou la refaire, mais ne pas la perdre.

Signe, souffle, espérance. De vie.

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22 avril 2020

(Sur Renouveau) Blancheur légère Du renouveau

(Sur Renouveau)

Blancheur légère
Du renouveau
Envie d'y croire?
Non.
D'y travailler
Avec ardeur
Et vigilance.

© Maria Ardouin

13 avril 2020

Renouveau Vie, promesse, espoir. Renouveau. Du

Renouveau

Renouveau

Vie, promesse, espoir. Renouveau. Du monde ?

11 avril 2020

Edgar Morin, "Résister à la prose de la vie pour

Edgar Morin, "Résister à la prose de la vie pour trouver la poésie de sa propre vie"

Il a traversé le siècle à la force de ses convictions. A 98 ans, Edgar Morin, sociologue du temps présent et philosophe de la pensée complexe, nous parle de ses amours, de ses résistances et de ses engagements dans "Les souvenirs viennent à ma rencontre". France culture, septembre 2019

7 avril 2020

Paris, le 7 avril 2020 A une jeune fille qui

Paris, le 7 avril 2020

A une jeune fille qui lisait dans le métro

 

Ma toute belle,

Tu es, je crois, mon dernier souvenir de métro. De ces temps où nous pouvions nous déplacer tous ensemble, avant que corona ne nous enferme chez nous. 

Ligne 6, tu étais assise en face de moi et tu lisais La guerre et la paix de Tolstoï. A en juger par l'épaisseur de ce qui te restait à lire, tu devais être en pleine bataille de Borodino. A cette seconde où le prince André attend l'explosion de l'obus qui tournoie en crachotant à ses pieds et qui le tuera. Tu pouvais avoir dix-huit ans. Dans tes yeux de lectrice l'ardeur disait clairement que tu manquerais ta station. Tu lisais pour toi-même, tu lisais pour Tolstoï, mais tu lisais aussi contre le métro, contre le boulot, contre tout ce qui prétendait te priver d'être. 

Ce que tu lisais je l'avais lu plus d'un demi siècle avant toi et je m'en souvenais encore. Est-ce la mort ? se demande le prince André en regardant l'obus fuser si près de lui. Et voilà que pour la première fois il s'intéresse aux herbes qui frémissent, à l'air qu'il respire. Voilà que pour la première fois peut-être, il se sent absolument vivant. Il ne veut pas mourir. Pourtant, à l'officier qui, près de lui, se jette à plat ventre pour ne pas être blessé, il dit : Un peu de dignité, voyons ! Une phrase de ce genre. Et l'obus explose.

Eh bien voilà, ma pitchounette, l'obus a explosé. Il fallait nous y attendre. A force d'attiser le feu sous la cocotte minute, Boum ! On y a tous eu droit. Chacun confiné chez soi sur toute la surface de la planète, mais désireux de vivre encore, comme le prince André. Plus de boulot, plus de métro. Plus que soi. Et tous occupés à espérer. 

A espérer quoi, au fait ? 

Dans mon cas à espérer que tu puisses un jour raconter ça à des enfants. 

« Mes petits, dans les années 20, pendant ce foutu confinement dû au corona virus, j'ai découvert que la lecture sauvait de tous les enfermements. Un matin sur France inter, un type a raconté que le philosophe Antonio Gramsci lisait Kipling et Anna Karenine pour s'évader des prisons de Mussolini, que Soljénitsyne, l'auteur de L'archipel du Goulag, écrivait et lisait contre le bagne et le cancer, que le Chinois Dai Sijie s'était sauvé de son camp de rééducation en lisant Balzac, que, pour ne pas devenir fou, l'otage Jean-Paul Kaufmann avait relu indéfiniment le deuxième volume de Guerre et Paix. 

Ce jour-là, les enfants, j'ai donné rendez-vous aux 28 locataires de mon immeuble pour deux heures de lecture quotidienne. Je me suis assise sur mon palier et je leur ai lu Cent ans de solitude, le roman de Gabriel Garcia Marquès. Une heure le soir, une heure le matin, juste avant qu'ils ne s'endorment et juste après qu'ils se réveillent. Je n'irai pas jusqu'à dire que ce furent les cent plus belles années de nos vies, mais en tout cas ce ne fut pas du temps perdu. »

Voilà ma toute belle, je pense qu'un jour tu raconteras ça aux jeunes générations. En attendant, j'embrasse ton beau visage de lectrice. Vivent toi et ton futur.  

Daniel Pennac

Daniel Pennac est écrivain. Il est né à Casablanca et vit à Paris. Dans cette lettre adressée à une jeune femme croisée dans le métro avant le confinement, il célèbre avec tendresse, les vertus libératrices de la lecture. (France Inter, Lettres d’intérieur, le 7-04-2020)

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4 avril 2020

(Sur Envie) Pour toi ce bouquet Ces cristaux qui

(Sur Envie)

Pour toi ce bouquet
Ces cristaux qui scintillent
Petite vie à venir
Bien à l'abri encore
Qui va bientôt éclore
Pour toi le monde de demain
Avec ses joies, ses peurs
On te donnera la main
Tu lanceras du bonheur
Pour réveiller un avenir
Qu'on ne peut que rêver meilleur.
J'entends déjà tes yeux qui pétillent!

© Maria Ardouin

31 mars 2020

(Sur Envie) La vie en éclats, en puzzle brouillé,

(Sur Envie)

La vie en éclats, en puzzle brouillé, pixels dissociés
Images saccadées, rythmées de consignes, hachées de danger
La vie stupéfiée, la vie pétrifiée
C'est maintenant et c'est la vie pourtant
La vie au jour le jour, pas à pas incertain sur des pavés d'angoisse
C'est la vie, faut faire avec
Avec les départs douloureux
Avec l'épuisement
Avec la colère
Avec le chagrin

On rêve à la vie d'avant pas si lointaine pourtant
Une autre vie
Celle qu'on regardait parfois de loin
Celle des autres qui dérangeait
La nôtre qu'on étouffait

Et l'on n'ose parler d'avenir, de l'à venir
Mais on se doit de tenir pour ceux qui se battent
On se doit d'espérer pour conjurer la peur
S'arrêter et attendre pour ceux qui ne peuvent pas

Il faut parler de vie
Avoir envie de vie
Une vie est à venir.


© Ariane Adam

30 mars 2020

Envie Envie de vie. © fw

Envie

Envie

Envie de vie.

© fw

29 mars 2020

Orchestre National de Lyon Des musiciens de

Orchestre National de Lyon
Des musiciens de l’Orchestre national de Lyon se sont spontanément fixés un petit challenge pendant le confinement : jouer un morceau ensemble ! Enfin, plutôt à 26, parce qu’à 104, ça aurait été un peu compliqué. 😉
Avec ce petit message de leur part : "Avec les copains de l'Orchestre National de Lyon, ça commençait à nous manquer de jouer ensemble, alors on a fait avec les moyens du bord ! En espérant que cette petite contribution musicale apporte un peu de douceur et de bonne humeur dans vos foyers confinés ⭐️"
26 mars 2020

"Aujourd'hui, je te demande pardon..." - Ariane

 

"Aujourd'hui, je te demande pardon..." - Ariane Ascaride

Ariane Ascaride est comédienne. Elle est née à Marseille, vit à Montreuil. Son nom est associé au cinéma de Robert Guédiguian. Dans cette lettre de contrition adressée à un adolescent inconnu, elle explique en quoi la pandémie actuelle révèle et exacerbe les inégalités sociales.

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